Célia a lu TysT et fait un très beau compte-rendu de son expérience.
Dessin original de Célia (@cmd_artist)
Voici en fait ce que nous offre luvan dans TysT.
Dans un monde de l’imaginaire qui joue et surjoue sur le méta, sur le mutiréférentiel, l’autrice va encore plus loin. Elle ne guide pas vers l’occurrence voulue ; elle laisse aller. Comme on peut, lors d’un concert, se laisser aller à imaginer mille histoires simplement en se laissant porter par le son.
Je ne sais pas si vous avez déjà ressenti cela. Cette période de nos existences où nous écoutions beaucoup de chansons anglo-saxonnes sans en comprendre le sens. Avant que notre niveau d’anglais soit suffisant pour les déchiffrer. Que se passait-il alors ? Pourquoi écoutions-nous sans cesse, de façon répétitive et obsessionnelle, ces textes que nous ne comprenions pas ?
Simplement parce que nous les comprenions vraiment.